CONSEILS DE RÉDACTION
Le texte de chaque notice saccompagne dillustrations en plus ou moins grand nombre suivant la qualité de la documentation, limportance du site et la diversité de ses productions.
Certaines illustrations sont obligatoires, dautres facultatives. Il est recommandé de leur accorder le plus grand soin et de respecter des échelles normalisées (voir infra).
Dans la mesure du possible, les illustrations devront être fournies sous la forme dun fichier vectoriel à raison dune illustration par fichier (tous formats : AI, EPS, CDR, etc.). Si ce nest pas le cas, vous pouvez adresser soit une copie papier de bonne qualité, soit un fichier bitmap de 600 dpi minimum (PCX, TIF ou autres formats universels). Les illustrations vectorielles en couleur devront être converties en trames de gris. Veillez à ce que des différences de lordre de 20 % (de noir) existent entre les trames. Les photographies ne doivent être proposées quen cas de nécessité (four dont il nexiste aucun relevé, etc.).
Dune manière générale, les plans de situation et de site, ainsi que les faits archéologiques particuliers (à lexception des fours, voir infra), doivent être présentés de telle façon que le nord soit en haut de la feuille. Une échelle ainsi quun nord graphiques doivent figurer obligatoirement sur toutes les illustrations de cette série.
ILLUSTRATION 1 (obligatoire)
Plan du site archéologique (ensemble des vestiges liés aux ateliers de potiers, toutes périodes confondues). Les phases doccupation nayant aucun rapport avec lactivité potière ne doivent pas être représentées sur cette illustration, y compris lorsquelles sintercalent entre deux dentre elles.
Deux échelles peuvent être adoptées suivant la superficie des installations : 1/500 ou 1/1000.
Lintroduction est importante. Elle permet daborder quelques notions essentielles qui seront développées par la suite. Son but est avant tout de permettre au lecteur davoir en tête les idées essentielles afin que lenchaînement des différentes parties de la notice ne souffre pas dinformations manquantes. La rédaction (pour lauteur) et la lecture (pour lutilisateur) sen trouvent ainsi simplifiées.
Notions à aborder :
- nature des ateliers : en agglomération ou en milieu rural.
- importance (données subjectives + 1 ou 2 chiffres donnant des ordres
de grandeur : nombre de potiers, superficie, nombre de fours, etc.).
- chronologie (uniquement les informations essentielles et sûres, quitte
ensuite à élargir le champ des possibles avec les différentes hypothèses
existantes).
Exemple :
Le centre de production de Lubié constitue, pour les IIe et IIIe
siècles,
un des sites ruraux majeurs du groupe dit du Centre de la Gaule . Si les
céramiques fines (sigillée et métallescente) constituent lessentiel des
productions, les potiers ont également fabriqué des vaisselles culinaires.
Lorganisation des ateliers et leur évolution demeurent encore relativement
méconnues car le site na fait lobjet que de rares interventions archéologiques,
essentiellement des sondages dont le principal intérêt fut davoir livré des lots importants de mobiliers.
1.0 COORDONNÉES GÉOGRAPHIQUES (données non imprimées)
Mention des coordonnées géographiques du site si celles-ci sont connues selon les systèmes les plus couramment utilisés par les communautés archéologiques des différents pays concernés (France, Belgique, Pays-Bas, Luxembourg, Allemagne, Suisse).
Les coordonnées sont destinées à établir, par la suite, des cartes de répartition. Elles ne figureront pas sur les notices éditées.
1.1 SITUATION GÉOGRAPHIQUE
ILLUSTRATION 2 (obligatoire)
Carte de situation du site. Présentation du cadre géographique (relief, hydrologie). Dans tous les cas, un fond de carte relativement simple est vivement souhaité, y compris pour les zones de montagne.
Échelle requise 1/300 000.1.1a Localisation : région/département/commune
Les divisions administratives les plus importantes doivent être mentionnées. Pour la France : Région, Département, Commune ; idem pour les autres pays en fonction de leurs divisions :Belgique, Luxembourg, Pays-Bas, Allemagne et Suisse.
1.1b Géologie
Situation des ateliers dans leur environnement géologique proche. Seules de brèves descriptions sont requises (facultatif : référence à la carte géologique). A ce stade, aucune mise en relation avec lactivité potière proprement dite nest souhaitable (cf. rubrique 4.1a).
1.1c Environnement naturel
Situation des ateliers dans leur cadre naturel (relief, hydrologie, etc.). Seules de brèves descriptions sont requises. Penser à prendre en considération les modifications environnementales et ce, aussi bien dans les commentaires que sur les cartes (transformation du littoral, lit ancien de rivière, etc.).
A ce stade, aucune mise en relation avec lactivité potière proprement dite nest souhaitable.
1.2 SITUATION HISTORIQUE ET ARCHÉOLOGIQUE
1.2a Localisation : province/cité romaineILLUSTRATION 3 (facultative)
Sur le fond de la carte précédente sont reportées des informations relatives à lenvironnement archéologique. La nature et la variété de celles-ci sont laissées à lappréciation du ou des auteurs (par exemple : chef-lieu de Cité, agglomération secondaire, limites de province ou de Cité, autres sites dateliers de potiers, voie terrestre, port, etc.).
Des commentaires sont parfois nécessaires. En effet, les limites de cités et de provinces nétant pas toujours bien définies, il est nécessaire de justifier ses choix, notamment en renvoyant à une ou plusieurs publications faisant autorité en la matière (normes bibliographiques : cf. rubrique 2.2). Il convient également de préciser la localisation du site au sein de ces entités administratives antiques (notamment en ce qui concernent les implantations en limite de cité).
1.2b Statut du site, environnement archéologique
Afin de simplifier, sans dénaturer, la question de la caractérisation des sites traités dans le cadre de ce recueil, nous proposons aux auteurs de suivre la classification proposée ci-dessous. Il va de soit quune simple terminologie ne peut rendre compte de la diversité des situations et quil est nécessaire dargumenter ce choix et de lenrichir de commentaires pertinents. Dans de nombreux cas, il ne sera guère possible de trancher. Cela ne représente pas un problème car le fait de lécrire constitue déjà en soit une information intéressante. Notez, également, que certaines options peuvent contribuer à la lisibilité des notices lorsque le site pris en compte présente une évolution complexe. Létude des ateliers de potiers dune occupation tout dabord spécifiquement militaire, puis par la suite entièrement civile, peut faire lobjet de plusieurs notices si besoin est (la première pour les ateliers de canabae, la seconde pour ceux du vicus).
1. Lemploi du terme atelier(s) dagglomération doit être réservé aux quartiers artisanaux ou aux ateliers isolés insérés au sein : a. dune agglomération secondaire aux activités artisanales et commerciales diversifiées, b. dune capitale de cité.
Exemples : Liberchies (Hainaut, Belgique), Autun (Saône-et-Loire, France), Fréjus (Var, France), etc.Pour ce milieu urbain ou péri-urbain, il est important de distinguer, dans lenvironnement immédiat, quelles sont les implantations contemporaines de celles qui ne le sont pas. En effet, la situation des ateliers au sein de lagglomération dépend parfois de cette analyse. Sans approche chronologique et si lon tient compte de la superficie maximale de lagglomération, les ateliers peuvent figurer dans le tissus urbain alors quen fait, lors de leur période dactivité, ils se trouvaient implantés en périphérie.
Dans tous les cas, un paragraphe avec références bibliographiques est nécessaire.
2. Parmi les ateliers ruraux, on distinguera dans la mesure du possible deux types dimplantations.
- Les centres de production ruraux désignent avant tout des groupements dateliers présentant de véritables indices dune organisation structurée et durable. Notez que lensemble de lactivité du site doit être consacré à lartisanat de la poterie et/ou de la terre cuite. Dans certaines publications est utilisé le terme dagglomération secondaire spécialisée . Il peut être considéré comme équivalent au premier, mais son usage doit être réservé aux sites les plus importants.
Exemples : Lezoux (Puy-de-Dôme, France), La Boissière-École (Yvelines, France), Sallèles-dAude (Aude, France), etc.Proposer une évaluation de la superficie maximale couverte par les installations potières et de la densité de celles-ci au sein de cette zone. En cas de données lacunaires, préciser simplement la superficie connue. Ne pas évoquer dans cette rubrique la question de la chronologie et de léventuelle succession des ateliers de potiers, puisque ces informations figurent à la rubrique 7. Éventuellement, faire un renvoi à celle-ci.
Mentionner les liens des ateliers avec le territoire environnant et les autres implantations humaines (nature des sites archéologiques présents dans un rayon de quelques km, voies de communication, etc.)- Les ateliers insérés au sein de la zone dexploitation dune ferme ou pars rustica de villa constituent la seconde catégorie des sites ruraux. Ils se distinguent des premiers par le fait quils ne représentent quune des activités (souvent minoritaire) du lieu auquel ils appartiennent.
Exemples : Guiry-Gadancourt (Val-dOise, France), Laufon-Müschhag (Bern, Suisse), etc.Il est essentiel de ne mettre en rapport les ateliers quavec les bâtiments et aménagements contemporains (au moins partiellement) de ceux-ci. Des ateliers de potiers sinstallant sur les ruines dune villa abandonnée nappartiennent plus à cette catégorie mais à la première (centre de production rural).
* Tous les cas litigieux ainsi que ceux dont lenvironnement immédiat reste indéterminé ne feront lobjet daucune distinction formelle et seront simplement dénommés ateliers ruraux.
3. Les ateliers militaires
Sont concernés les installations artisanales insérées au sein des canabae.
Exemples : Haltern (Rhénanie, Allemagne), Nimègue (Gueldre, Pays-Bas), etc.Ne peuvent appartenir à cette série que les fabriques contemporaines de loccupation du camp militaire auquel elles sont associées. La présence dateliers de potiers au sein de vici issus dune implantation militaire ancienne doit être rattachée, le plus souvent, aux ateliers dagglomération .
1.3 DONNÉES ADMINISTRATIVES
1.3a Référencement
Cette rubrique permet de mentionner tous les n° dinventaire qui ont été assignés au site dans le cadre de recensements ou détudes de synthèse. Il sagit en premier lieu du ou des numéros de linventaire national (ICAF). Les autres références saccompagnent de renvois bibliographiques et permettent détablir des correspondances entre des dénominations figurants dans des publications anciennes (désuètes) et celles employées aujourdhui. Préciser également si le site est classé Monument Historique.
1.3b Inventeur
Le nom de linventeur, sil est connu ou supposé. Justifier éventuellement par un renvoi bibliographique.
1.3c État du site
Donner si possible une brève évaluation des zones connues et détruites ainsi que, le cas échéant, le type de protection attribué au site.
1.3d Lieu de conservation des mobiliers
2.1 HISTORIQUE DES RECHERCHES
Sagissant dune synthèse, il convient de ne pas entrer dans les détails. Mentionner seulement quelques grandes étapes si le site est connu de longue date et a fait lobjet de plusieurs fouilles, sondages ou prospections.
2.2 BIBLIOGRAPHIE
Les normes requises sont les suivantes :
Laroche 1987 : LAROCHE (C.), Aoste (Isère), un centre de production de céramiques (fin du Ier siècle avant J.-C. - fin du Ier siècle après J.-C.), fouilles récentes (1983-1984), dans Revue Archéologique de Narbonnaise, 20, 1987, p. 281-348.
Laubenheimer, Lequoy 1992 : LAUBENHEIMER (F.), LEQUOY (M.-C.), Les amphores gauloise 12 de Normandie. Le matériel de la nécropole de Vatteville-la-Rue, dans LAUBENHEIMER (F.) (dir.), Les amphores en Gaule, production et circulation (Table ronde Metz 4-6 octobre 1990), Annales Littéraires de lUniversité de Besançon 474, Paris, 1992, p. 75-92.
Paunier 1981 : PAUNIER (D.), La céramique gallo-romaine de Genève de La Tène finale au royaume Burgonde (Ier siècle avant J.-C. ) Ve siècle apr. J.-C.), Mémoires et documents de la Société dHistoire et dArchéologie de Genève 9, Paris-Genève, 1981.La bibliographie doit être classée par année (et non par ordre alphabétique dauteurs) en distinguant les sources (données non publiées ou édition de textes anciens, mémoires universitaires, rapports et D.F.S.) des publications. Il est possible de donner un bref commentaire pour certains titres bibliographiques.
Pour les petits sites, il est souhaitable de donner une bibliographie exhaustive. Pour les plus importants, privilégier les titres majeurs. Les publications traitant uniquement du mobilier doivent être écartées, hormis quelques références-clés qui proposent de manière privilégiée des études de mobiliers issus du site de production. Tout est affaire de dosage.
3. ÉTAT DES CONNAISSANCES : ORGANISATION ET CHRONOLOGIE
ILLUSTRATION 4 (obligatoire sauf exception : cf. ci-après)
Séries de vignettes représentant les grandes étapes de lévolution du site dans la limite de 4 vignettes.
Les ateliers dont lactivité ne durent que quelques décennies seulement ou bien encore ceux qui demeurent mal connus ne sont généralement pas concernés. En effet, sils noffrent quun plan densemble, sans distinction de phase, cette seule vignette serait identique à lillustration 1.
Dans les autres cas, les distinctions opérées doivent être pertinentes et correspondre réellement à dimportants changements dans lorganisation du site.
Labandon dun four au profit dun autre, lorsque ceux-ci partagent la même aire de chauffe, ne constitue pas un critère justifiant une nouvelle vignette. En revanche, la présence dateliers du IIe siècle puis du IVe siècle au sein dun même secteur géographique, ou bien le passage dune production de matériaux de construction à une production dominante de céramique culinaire, le sont.
Deux échelles peuvent être adoptées suivant la superficie des installations potières : 1/500 ou 1/1000.Cette rubrique doit comporter de courts paragraphes synthétiques offrant un panorama clair de lévolution du site archéologique. Des liens peuvent être établis avec les chapitres suivants afin que le lecteur puisse plus facilement passer de lun à lautre, par exemple : de lanalyse des structures de production les plus importantes (chapitre 4) aux différentes phases dévolution du site et vice versa.
Ces rubriques ne doivent figurer dans la notice que si des études spécifiques ont été réalisées : prospections thématiques, caractérisation pétrographique ou analyse chimique, etc. Il convient, dans tous les cas, de proposer un résumé des données essentielles, ce chapitre ne devant pas dépasser quelques lignes.
4.1 ORIGINE ET NATURE DES ARGILES ET MINÉRAUX
4.2 DONNÉES SUR DAUTRES MATIÈRES PREMIÈRES4.1a État des connaissances
Cette rubrique permet de résumer, le cas échéant, les différentes étapes de cette recherche et doffrir un panorama des connaissances actuelles. Des renvois peuvent être faits à la rubrique 1.1c (géologie).
4.1b Analyses physico-chimiques
Résultats des analyses pratiquées sur les matières premières. Il convient de préciser la nature des échantillons (gisement dargile, argile cuite de four, céramiques, diverses terre cuites, etc.). Linterprétation des résultats doit être uniquement mentionnée au sein de la rubrique 4.1a qui fait office de synthèse.
Bois (approvisionnement, essence), etc.
5. VESTIGES ARCHÉOLOGIQUES IMMOBILIERS
DES SECTEURS DE PRODUCTION
ILLUSTRATION 5 (obligatoire)
Représentation des vestiges archéologiques spécifiques et de
spropositions de reconstitution. Les plans des fours doivent être présentés à léchelle 1/50 (des adaptations sont possibles mais doivent être réservées à des cas particuliers) et obligatoirement de la manière suivante : alandier vers le bas, salle basse ou laboratoire vers le haut. Dans le cas des aires de travail associées à plusieurs fours, lorientation de lensemble est déterminée par la structure de cuisson la plus imposante ou encore celle qui possède la plus grande longévité. Si aucun de ces critères ne peut être utilisé, le nord tient lieu de référence.
Lillustration des autres faits archéologiques est facultative, conditionnée par lintérêt quils peuvent présenter. La sélection dun bâtiment sans aménagement spécifique ou encore de simples fosses creusées dans le sol napporte aucune information particulière par rapport aux illustrations 1 et 4. En revanche, un tour de potier, un bassin associé à une canalisation deau, etc. constituent des exemples dont la mise en évidence est souhaitable. Aucune échelle de représentation nest proposée pour les structures de production autres que les fours. Lauteur adoptera celle qui lui semble apte à mettre en valeur le fait archéologique retenu, sans pour autant être supérieure au rapport 1/20.
Des coupes stratigraphiques significatives sont également les bienvenues.
(à lexception des structures excavées spécifiques : cuisson, bâtiment, cave)
Brèves descriptions, analyses fonctionnelles, chronologie des éléments suivants :
- fosses de stockage et de préparation de la matière première
- emplacement de tours de potier
- canaux, canalisation enterrée et réseaux de drainage
- puits
5.2 LES BATIMENTS DE TRAVAIL, DE STOCKAGE ET DHABITATION
Brèves descriptions, analyses fonctionnelles, mise en situation (organisation des ateliers, chronologie).
5.3 LES STRUCTURES DE CUISSON ET LEURS AMENAGEMENTS
5.3a Fours et aires de travail
Brèves descriptions, analyses fonctionnelles, mise en situation (organisation des ateliers, chronologie). Linsertion de trop nombreuses données chiffrées au sein dune description nécessairement brève peut nuire à la qualité synthétique de celle-ci. Aussi est-il conseillé de joindre à cette rubrique, le cas échéant, un tableau regroupant ces informations.
Exemples à titre indicatif (H : hauteur, L : longueur, l : largeur) :
a. Dimensions ou surface de laire de travail
b. Alandier : H, L, l
c. Canal de chauffe : H1
H2(partie supérieure), L, l
d. Salle basse (lorsque lalandier nest pas prolongé dun canal de chauffe) : H, superficie
e. Nombre et dimensions des supports de sole
f. Sole : H, nombre de carneaux
g. Laboratoire : H conservée, superficie5.3b Analyses archéomagnétiques
Exposé de la démarche, des données obtenues et des éléments contribuant à linterprétation chronologique.
6. MOBILIERS LIÉS À LA PRODUCTION
ILLUSTRATION 6 (facultative)
Recueil de dessins doutils de potiers et de mobiliers de fours (gabarit, estèque, moule, tubulure, cale, etc.). Cette illustration ne peut excéder un cadre de 22 x 17 cm. Échelle des dessins : 1/3.
Description des découvertes majeures de volant/girelle, tournassin, moules, divers outils, etc.
Pour les ateliers producteurs de terre cuite ou de vaisselles moulées, seules quelques-unes des formes les plus représentatives de moules doivent être proposées.
6.2 MOBILIER DE FOUR
Description des tubulures, diverses cales, etc. Là encore, le recueil na pas pour vocation de publier toutes les variantes, mais plus simplement de proposer un panorama des types les plus courants.
7. ÉPIGRAPHIE LIÉE À LA PRODUCTION
ILLUSTRATION 7 (facultative)
Recueil de dessins. Cette illustration ne peut excéder un cadre de 22 x 17 cm. Tous les dessins doivent être présentés à léchelle 1/1 à lexception des comptes de potiers et des graffiti de très grande taille qui peuvent faire lobjet dune réduction. Bien indiquer alors le taux adopté.
Mention de toutes les inscriptions ou marques épigraphiques ayant un lien avec lactivité de production : estampilles, marques cursives avant cuisson sur les outils de production, compte de potiers, etc. Des listes peuvent être dressées et succinctement commentées, particulièrement lorsque les documents sont nombreux. Il est souhaitable, dans la mesure du possible, que les exemples les plus déterminants puissent être illustrés.
ILLUSTRATION 8 (obligatoire)
Recueil de dessins dobjets produits sur le site. Lauteur doit veiller à ce que les catégories céramiques ou les terres cuites dominantes figurent en premier lieu. Pour chacune dentre elles, seules les formes les plus courantes devront être présentées. Cette sélection peut reposer sur des quantifications effectuées à partir de lensemble des mobiliers trouvés sur le site ou bien tout simplement sur des estimations. Dans tous les cas (catégories, formes), les productions les plus marginales doivent être écartées.
Les normes en matière déchelle de reproduction sont celles couramment adoptées : céramiques communes et fines 1/3 ; amphore, dolium et conteneurs assimilés, 1/10 pour les formes entières, 1/5 pour les fragments ; figurines en ronde-bosse, 1/2 ; matériaux de construction (échelle variable).
Cette sélection ne peut dépasser, pour les sites les plus riches et les plus diversifiés, trois cadres de 22 x 17cm.
Chaque forme est numérotée de 1 à n. Un catalogue précise leur appartenance à une catégorie céramique, propose éventuellement une brève description technique, mentionne une dénomination morphologique ainsi que, le cas échéant, une référence typologique. Suivent des informations facultatives liées à la phase dactivité du site, ainsi que des mentions de chronologie absolue.Exemples :
Céramique commune cuite en mode A. Pâte rougeâtre sableuse, engobe rouge lustré. Cruche (Sellès 2407). Phase 2. IVe siècle.
Céramique sigillée cuite en mode A. Pâte rouge, non calcaire, vernis rouge mat non grésé. Coupe hémisphérique (Drag. 37). Première moitié IIe siècle.Pour la rédaction de ce chapitre, les auteurs veilleront à utiliser des termes définissant les différentes catégories céramiques et matériaux en terre cuite qui ne sont pas désuets et dont lusage est connu au-delà de la pratique régionale. Cela est particulièrement le cas des vaisselles du quotidien. Dans certain cas devront être mentionnés des équivalents ainsi que des références bibliographiques afin quaucune confusion ne soit possible.
Exemples :
Le terme de céramique fumigée doit être évité lorsque les productions visées correspondent à des terra nigra.
Le terme de céramique noire à pâte rougeâtre (NPR) est utilisable car le lecteur peut se référer à un certain nombre de publications qui présentent cette catégorie céramique.
Le terme d"imitation de sigillée pour désigner les productions de centre de la Gaule au Ier siècle est aujourdhui caduque ; il doit être remplacé par celui de céramique sigillée à vernis non grésé .
Etc.
ILLUSTRATION 9 (facultative)
Carte présentant la diffusion des productions du site étudié. A défaut, bref commentaire.